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Les banques jouent aujourd’hui un rôle clé dans la détection de la fraude financière. En effet, les institutions financières ne tiennent absolument pas à faciliter le blanchiment d'argent ou à contribuer indirectement au financement du terrorisme. C'est pourquoi la lutte contre ces formes de criminalité figure tout en haut de leur liste de priorités. Mais quels efforts les banques déploient-elles dans cette lutte ?

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Le saviez-vous ? Les banques ont signalé l’an dernier pas moins de 17.678 transactions suspectes à la Cellule de traitement des informations financières. Elles ont ainsi contribué à la constitution de 55% des dossiers de blanchiment transmis à la justice. De telles avancées n’ont été possibles que grâce à une évaluation scrupuleuse des nouveaux clients et le contrôle permanent des transactions financières.

Investissements dans le personnel

Par ailleurs, plus de 60% des banques prévoient de nouveaux investissements pour le recrutement de personnel supplémentaire afin d'intensifier encore cette lutte. Presque toutes les institutions financières organisent en outre des recyclages spécifiques. En 2019, 89 % de l’ensemble des collaborateurs et collaboratrices bancaires en Belgique avaient participé à une formation spécifique au moins sur la lutte contre le blanchiment d'argent.

Investissements dans les infrastructures

En termes d'infrastructures, les investissements ne sont pas non plus des moindres. En sus des dépenses consenties au niveau du personnel, plus de 93 millions d'euros ont été consacrés en 2019 à des investissements dans les départements de lutte contre le blanchiment d'argent et de conformité afin d'automatiser l'onboarding, les filtrages et le suivi des transactions. Entre-temps, 95 % des processus de contrôle sont automatisés. 

Renforcement de la collaboration grâce à la plate-forme de concertation

Mais le secteur financier ne peut pas mener cette bataille seul. C'est pourquoi, lors de l'audition parlementaire sur les FinCen Files en novembre 2020, Febelfin a lancé un appel à plus de coopération entre les acteurs privés et publics. Avec pour résultat que la plate-forme de concertation sur la lutte contre le blanchiment d'argent a été officiellement lancée le 18 juin 2021.

Quelles sont les nouvelles tendances selon la cellule anti-blanchiment ? Quels nouveaux développements les banques observent-elles ? Quelles sont les nouvelles méthodes utilisées par les organisations criminelles ? Dans quels pays de nouvelles sociétés écrans sont-elles créées ? Grâce à la nouvelle plate-forme de concertation, Assuralia, la CTIF, Febelfin, la FSMA, la BNB et les autorités publiques peuvent cartographier les réponses à ces questions et réagir rapidement.

Karel Baert, CEO de Febelfin, se félicite de cette collaboration public-privé dans la lutte contre le blanchiment d'argent : "Tout comme les policiers sur la route ont besoin d'un partenaire pour traquer les criminels, les banques ont également besoin de partenaires dans la lutte contre la criminalité financière. Et cette plate-forme répond parfaitement à ce souhait du secteur. Nous nous réjouissons à l’idée de travailler avec les parties prenantes pour ajouter une nouvelle dimension à la lutte contre le blanchiment d'argent." 

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